CHAPTER TWO

Second Chapter (Version C)

Chapitre Second

De l’existence de Dieu

1[53/59r] Les deux principes dont ie viens de parler dans le chapitre pre
cedent concourent a ns prouver
l’existence d’un etre supreme
La connoissance decette grande
verité est encore plus necessaire
ala bonne phisique qu’a la morale,
A: c’est d’elle que les causes finales qui font une des plus belles partie de [nos re?] la phisique tirent leur origines, ainsi elle elle doit etre le fondement et la conclusion detoutes
les recherches que ns faisons dans
cette science, et tout home qui
saplique a la phisique doit dire
a Letre supreme

2 Ate principium tibi desinet,

3A: plusieurs philosophes ont voulu bien mal apropos banir les causes finales dela phisique, tout c’est de cette grande verité que les causes finales que plusieurs philosophes ont voulu
bien mal apropos banir de la phisique, et qui en font
une des plus belles parties tirent leur origine, tout
marque un dessein, et cest etre aveugle
ou vouloir L’etre que de ne s’en
pas apercevoir, il est vrai quil ne faut
pas pousser ce principe trop loin, et que A: c’est ce seroit en abuser que de [59v] dire Not in A P E que dieu afait lenés pr porter les lunettes, et qu’il a donné le flux et
reflux alamer pr lempecher de A: croupir, mais l’abus que l’on fait d’un principe ne peut le detruire, il croupir,
il
est certain qu’il ya un createur delunivers
et que ce createur est un etre intelli
gent et infiniment sage qui s’est pro
posé des fins dans le moindre de ses
ouvrages, qu’il obtient toujours ces
fins, et que A: toute la nature la nature travaille sans cesse A: a Executer ses desseins a les Executer, A: mais quoiquil y ait toujours une fin ns ne lapercevons pas toujours et il ya dela temerité a vouloir toujours la deviner B: mais quoiqu’il y ait toujours une fin ns ne lapercevons pas toujours a [se] le persuader et de la presomption a croire que nsla devinons toujours mais ns ne les apercevons pas toujours et il y auroit de la temerité et dela presomption a y pretendre,
mais si ns ne pouvons pas toujours voir distinctemt la fin que le createur
s’est proposée, ns pouvons avec les
facultés qu’il ns adonné parvenir a
ns convaincre deson Existence avec une
certitude qui surpasse celle que ns avons
del’existence dequelqu’autre chose que
cesoit si on en excepte lanotre propre.

4 Ie vais vs mettre sous les yeux A: un precis des preuves de cette grande verité a la portée par le quel il [...] son Evidenceun

How to cite:

CHAPTER TWO, Version C. In: Du Châtelet, Émilie: Institutions de physique. The Paris Manuscript BnF Fr. 12265. A Critical and Historical Online Edition.
Edited by Ruth E. Hagengruber, Hanns-Peter Neumann, Aaron Wells, Pedro Pricladnitzky, with collaboration of Jil Muller. Center for the History of Women Philosophers and Scientists, Paderborn University, Paderborn. Version 1.0, April 4th 2024, URL: https://historyofwomenphilosophers.org/dcpm/documents/view/chapter_two/version/c/rev/1.0